Sur la route again : Aux Etats-Unis avec Kerouac
Rédigé le 23 octobre 2013
Où l’histoire d’un gars qui veut devenir écrivain et qui, pour ce faire, part aux US sur la route de deux grands Jack : London et Kerouac. C’est sur la route du second que nous allons suivre Guillaume Chérel dans ce livre.
Pourquoi ce livre ?
Je suis tombée par hasard sur ce livre en parcourant les nouveautés à venir chez Transboreal, ma maison d’édition chouchou. En faisant des recherches sur l’auteur, je me suis dit que ce livre allait sortir des sentiers battus et cela me plaisait bien. Même si je n’ai pas encore lu toute son œuvre, je suis une grande fan de Jack Kerouac et de la Beat generation en général. J’aime beaucoup aussi la route, les récits de voyage ‘root’; donc ce livre ne pouvait que me plaire.
En premier lieu, je trouve la couverture très belle. C’est d’ailleurs grâce à elle que ce livre m’a tapé dans l’œil.
De New York à Mexico via Chicago, Des Moines, Denver, S.F. et LA, Guillaune Chérel (re) part sur les traces de Kerouac. Il traverse les US pour vivre un replay du « Sur la route » du grand Jack.
p18 « j’ai refait sa route. C’est ma version sur ses pas. 50 ans après elle est forcement différente. La route de Kerouac n’est plus, je l ‘ai fait mienne »
J’ai été séduite par l’écriture de l’auteur dès les premiers mots. Il n’était pas encore parti que je savais déjà que je le suivrais jusqu’au bout de sa route.
p18 « c’est autant un livre de voyage qu’un exercice de style, un hommage à un livre culte. »
La construction est assez originale pour un récit de voyage, car Cherel autorebaptisé « Cherouack » pour l’occasion, a rédigé ce livre en s’adressant à Jack himself !
p33 «Et donc tout comme toi à l’été 1947, j’ai entamé ce voyage avec le nom de Chicago affiché sur un bus qui a disparu en grondant dans la nuit »
Guillaume parcourt le même itinéraire que Kerouac. Pour ce faire, il choisit les bus Greyhound pour traverser le pays, ce qu’il fait à toute allure d’ailleurs, car il est pressé d’arriver à LA. C’est la partie du récit qui m’a le moins captivée, il en est de même pour l’auteur. Il « vomit» cette ville, il s’enlise à L.A, ville qu’il déteste, entre picole et homeless. Mais qu’il a du mal à quitter pour partir au Mexique où le récit reprend de la vigueur.
p136 « Je suis devenu un ‘viens-chez-moi-j’habite-chez-une-copine’, un « pique-assiette », un « j’irai dormir chez vous’ « »
Outre le voyage agréable à suivre, j’ai appris beaucoup de choses sur Kerouac tout au loin de ce récit et cela m’a captivée !
J’ai eu aussi l’immense plaisir de trouver dans ce livre un autre grand Jack : Jack London.
Ce que j’ai beaucoup apprécié (j’adore cela en fait) aussi dans ce livre c’est que l’on y croise beaucoup de références littéraires et cinématographiques : Fante, Hemingway, London, Kerouac (of course) Burrough, Harrison, Miller … que du bon quoi !
J’ai tourné la dernière page de ce livre avec une pile de livres à me procurer, longue comme le bras.
À 20 ans Guillaume est déjà parti sur la route de ces deux grands. Il en a écrit Jack London, le mangeur de vent qu’il me faut absolument !!
p80 « je sais que ce livre finira, comme les autres ( souvent les plus illustres), sur l’étal d’un bouquiniste… »
Ah non Monsieur Chérel ! mon livre je le garde et je le conseille à tous les amateurs de récit « root »
Le seul petit reproche, peut- être, c’est que j’aurais aimé trouver quelques photos de son périple.
Entretien avec G.Chérel par Cid-Errant
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Sur la route again : Aux Etats-Unis avec Kerouac est publié dans la catégorie Récits de voyages avec le(s) Thème(s) : Transboréal
Noté! Je suis aussi une grande fan de tout ce qui touche la Beat Generation, de Kerouac et de cette époque un peu folle. Ce livre a tout pour me plaire et ton billet donne envie! J’espère que je le trouverai par chez-moi! Merci de la découverte!
Tu devrais adorer alors !
Si Transboreal n’avait pas été au Mans au lieu de Blois l’autre jour, je pense que j’aurais craqué moi aussi (j’ai pas mal craqué d’ailleurs à Blois…). Bon, il me le faut, quoi (et moi?, disent les deux bouquins de Lefevre pas encore lus depuis 6 mois?)(hum)
Pour moi il est impossible de résister à Transboréal 🙂 Heureusement que je ne les croisent qu’aux étonnants voyageurs. Pauvre livre de Davis qui attendent !! Solitude Austral devrait se lire rapidement par contre aux 4 vents est un peu plus conséquent. Sur la route se lis très bien
Cela t’a donné envie de partir sur les traces des deux auteurs ?
oh que oui !!!
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